Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Léa grandit
22 avril 2013

La crise du quart de siècle

On a tous déjà entendu parler de la crise de l'adolescence, de celle de la quarantaine, ou encore de la cinquantaine... Mais celle dont on parle moins et qui est augmente de plus en plus, c'est la crise des 25-30 ans ou plus communément appelée, "crise du quart de siècle". Elle concerne les jeunes situés entre 25 et 30 ans; ces jeunes qui sont sortis de l'adolescence et qui sont en phase de devenir de vrais adultes... Ces adulescents...

Avoir entre 25 et 30 ans en 2013, c'est avoir la possibilité de faire des études plus ou moins longues,qui retardent l'âge de l'indépendance. C'est la génération "Tanguy": Les jeunes ne se pressent plus pour terminer leurs études et affronter la vie réèlle qui leur fait si peur.

En effet, il est tellement plus simple de continuer à rester dans l'insoucience, dans la vie étudiante, avec ses fêtes et dont les seuls soucis sont le passage des examens.... Puisque franchir enfin le cap de la vie active signifie entrer sur le marché du travail dans un contexte de crise, où la difficulté de trouver un emploi ainsi que l'augmentation du chômage sont de réèls problèmes.

Mais c'est aussi partir de chez soi, s'assumer financièrement comme sentimentalement.

C'est se dire qu'il est bientôt temps de tourner la page des flirts sans landemains, et des interminables soirées ou l'ont finit eméché pour vivre enfin une vraie relation de couple qui laissera bientôt place au mariage et aux enfants, et donc à une autre partie de notre vie...

Le contexte de crise persuade donc les jeunes de rester d'énernels ados, continuant leurs études et vivant chez leur parents; l'âge du mariage est en net recul. Il y a un réèl soucis d'engagement chez ces jeunes qui ne sont plus vraiment des adolescents mais pas encore des adultes.

En ce qui me concerne, je viens d'avoir 27 ans. Je sors de 6 ans d'études que j'ai poussé jusqu'au bout car j'appréciais trop ma vie étudiante pour me lancer dans le monde du travail, la crise, les impots... Je viens de commencer mon premier boulot parce qu'il était pour moi de gagner ma vie,et de "me lancer". 

Je suis partie, revenue, repartie de chez mes parents et je viens de louer un petit appartement dans lequel je réapprend à vivre seule: les courses, le ménage... Tout autant de corvées que la vie d'adulte impose!

Sentimentalement parlant, je suis célibataire. Il est très difficile aujourd'hui de trouver quelqu'un qui à 27 ans est prêt à s'engager. J'ai beaucoup d'amis, dans la trentaine, CSP+, plutôt bg, qui ne veulent pas de relations sèrieuses puisque, comme ils disent : "Ce sont leurs dernières années d'insouciance et de tranquillité!" 

Mais ne nous inquiétons pas pour autant! Ces jeunes en pleine phase de questionnement et de remise en question ont quand même les pieds sur terre. Ils rêvent certes d'un idéal mais savent où ils vont, et quand on leur demande comment ils se voient dans 10 ans, ils répondent tous la même chose: "Un super job, marié, des enfants"!

Comme quoi, même si l'âge de l'engagement recule, les jeunes d'aujourd'hui ont les mêmes désirs que leurs parents: Profiter de la vie et vivre heureux!

Publicité
Publicité
Commentaires
Léa grandit
Publicité
Archives
Publicité